Le mot diabète provient du grec ancien διαβαίνω (diabaínein) signifiant « passer à travers ». Il se décompose en :
Cette étymologie évoque l’idée d’un passage ou d’une fuite, en référence à la perte excessive de liquides observée chez les personnes diabétiques.
Physique : Le sucre, présent sous forme de disaccharides ou polysaccharides, est d'abord fragmenté mécaniquement par la mastication.
Chimique : L'amylase salivaire décompose l'amidon en maltose, qui sera ensuite transformé en glucose par d'autres enzymes.
Biochimique : Les enzymes digestives du tube digestif convertissent les sucres complexes en monosaccharides (glucose) absorbables.
Hormonal : La digestion amorce la préparation hormonale pour la régulation de la glycémie, même si l'action principale (insuline) se manifeste plus tard.
Physique : Le glucose est dissous dans le plasma sanguin.
Chimique : Il interagit avec les transporteurs spécifiques (GLUT) pour sa distribution.
Biochimique : Ces transporteurs facilitent la diffusion du glucose vers les cellules cibles.
Hormonal : L'insuline et le glucagon régulent l'absorption et la libération du glucose, assurant un taux sanguin stable.
Physique : Le glucose pénètre dans les cellules via des transporteurs membranaires.
Chimique : Une fois à l'intérieur, il subit des réactions de glycolyse.
Biochimique : La glycolyse convertit le glucose en ATP, via des étapes telles que le cycle de Krebs et la chaîne respiratoire.
Hormonal : L'insuline favorise l'entrée du glucose dans les cellules, tandis que le glucagon stimule la libération de glucose par le foie.
Physique : La mastication broie les aliments, facilitant leur décomposition.
Chimique : La salive contient l'amylase qui amorce la dégradation de l'amidon.
Biochimique : L'enzyme transforme les polysaccharides en maltose, prélude à la formation du glucose.
Hormonal : A ce stade, l'action hormonale est limitée, la digestion mécanique et enzymatique étant primordiale.
Physique : L'estomac effectue un brassage mécanique des aliments.
Chimique : L'acide chlorhydrique et les enzymes digestives transforment partiellement les aliments.
Biochimique : Le chyme formé prépare la phase d'absorption dans l'intestin grêle.
Hormonal : La gastrine régule la sécrétion d'acide, influençant indirectement la digestion.
Physique : Le péristaltisme assure le contact optimal entre les nutriments et la paroi intestinale.
Chimique : Les enzymes intestinales finalisent la conversion des disaccharides en monosaccharides.
Biochimique : Les transporteurs membranaires (ex. SGLT1) absorbent le glucose dans les cellules épithéliales.
Hormonal : Les incrétines libérées stimulent la sécrétion d'insuline en réponse à l'apport glucidique.
Physique : Le glucose est dissous dans le plasma et circule dans l'organisme.
Chimique : Il interagit avec des transporteurs spécifiques qui facilitent sa diffusion.
Biochimique : Le glucose est distribué aux cellules pour être utilisé dans la production d'énergie.
Hormonal : L'insuline et le glucagon orchestrent le stockage ou la libération du glucose.
Physique : Le foie stocke le glucose sous forme de glycogène.
Chimique : Il convertit le glucose en glycogène (glycogénogenèse) ou en acides gras.
Biochimique : Par la gluconéogenèse et la glycogénolyse, il régule la concentration de glucose sanguin.
Hormonal : L'insuline favorise le stockage alors que le glucagon stimule la libération de glucose.
Physique : Petit organe situé à proximité du duodénum, il joue un rôle clé dans la digestion.
Chimique : Il produit des enzymes digestives et des hormones.
Biochimique : Les cellules β synthétisent l'insuline et les cellules α le glucagon.
Hormonal : Il régule directement la glycémie grâce à ces hormones.
Physique : Les muscles utilisent le glucose pour alimenter la contraction.
Chimique : La glycolyse transforme le glucose en énergie utilisable (ATP).
Biochimique : Ils stockent le glucose sous forme de glycogène pour un apport rapide en énergie.
Hormonal : L'insuline facilite l'entrée du glucose dans les fibres musculaires.
Physique : Sert de réserve énergétique en stockant des lipides.
Chimique : Convertit le glucose en acides gras par lipogenèse.
Biochimique : Le tissu adipeux gère le stockage et la libération de l'énergie selon les besoins.
Hormonal : L'insuline favorise le stockage des graisses dans ce tissu.
Physique : Filtrent le sang et récupèrent le glucose lors de la formation de l'urine.
Chimique : Utilisent des mécanismes de transport actif et passif pour réabsorber le glucose.
Biochimique : Maintiennent l'homéostasie glucidique via des processus de réabsorption.
Hormonal : Bien que leur action soit principalement mécanique, ils réagissent aux variations de la glycémie, notamment sous l'influence de l'insuline.
Il s'agit d'une pathologie auto-immune caractérisée par la destruction des cellules β du pancréas, entraînant une absence totale d'insuline.
Dangers : Risque élevé d'acidocétose, complications cardiovasculaires et néphropathies.
Gravité : Généralement considérée comme grave et nécessitant une insulinothérapie vitale.
Caractérisé par une résistance à l'insuline et une sécrétion insuffisante relative, il est souvent lié à des facteurs métaboliques et liés au mode de vie.
Dangers : Risques accrus de complications cardiovasculaires, neuropathies et troubles rénaux.
Gravité : Peut varier de bénin à sévère selon l'évolution et la prise en charge.
On retrouve également le diabète gestationnel, certains diabètes monogéniques (ex. MODY) et d'autres formes spécifiques.
Dangers : Varient en fonction de la forme et des complications associées.
Gravité : Certaines formes, comme le diabète gestationnel, sont transitoires, tandis que d'autres nécessitent une gestion continue.